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Une envie de livres ?

15/12/2008

Vous, moi et les livres

Aimez-vous les livres ? Quel rapport avez-vous avec les livres ?

Puisque j'ai commencé à faire un sort aux bibliothèques, venons-en au meilleur à présent. Dans je ne sais plus quel manuel de méthode de travail pour les étudiants en histoire, feuilletée lorsque j'étais étudiante, il était expliqué que l'historien ne lit pas un livre - d'histoire - dans un fauteuil profond, seul avec son livre, mais qu'il doit lire avec un crayon et un papier à la main. Ce qui est vrai, pour noter les idées essentielles, ou les réflexions que font naître la lecture. N'empêche que la bibliothèque de mes rêves, je ne l'imagine pas sans un fauteuil profond et confortable. Juste pour pouvoir de temps en temps, par pur plaisir, sans besoin lié au travail, prendre en main mes livres préférés, ceux de Marc Bloch ("ah, mes Rois thaumat' !"), de Lucien Febvre (Le problème de l'incroyance au 16e siècle), de Fernand Braudel (sa merveilleuse Méditerranée), Jean Delumeau, Pierre Goubert (Louis XIV et ses 20 millions de Français), Arlette Jouanna (Le devoir de Révolte, Le goût de l'archive), François Furet, Paul Veyne, ou Jacques Le Goff, et j'en oublie mille autres, ceux qui me font rire et pleurer.

Certains préfèrent les beaux livres, les reliures anciennes. J'avoue mon indifférence à la reliure, preuve que je suis une sauvage. Mais l'odeur d'un livre neuf, tourner délicatement des pages que l'on sépare pour la première fois, dévorer comme une gourmandise le texte qui fait exploser mille idées en tête...
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11/12/2008

L'historien et les livres


Il y a au moins un point commun entre les historiens, c'est l'amour des livres. Bon en tout cas, le besoin des livres, je vais essayer de ne pas prendre mon cas pour une généralité.

C'est même un des sujets de conversation les plus fréquents. Non pas "et celui-là, tu l'as ?", parce que c'est censé aller de soi - aïe, aïe, aïe pauvre de moi, qui n'ai ni la place ni l'argent - mais "et toi, comment fais-tu ? Moi je ne sais plus les mettre, ça déborde du bureau" - n'imaginez pas qu'il s'agisse là d'un meuble, mais de la pièce entière, qui est doublée de livres, remarquez, c'est un isolant comme un autre... Un peu comme les économistes, sociologues des universités ou grandes écoles parisiennes, interrogés par les journalistes : ça donne une pièce où sont empilés jusqu'au plafond les livres, dans un ordre connu seul du propriétaire, et dans lequel personne n'est assez fou pour s'aventurer faire un brin de ménage.

Alors mon rêve c'est ça... Une pièce uniquement à moi, meublée de livres, avec de jolies boiseries quand même, on n'est pas des sauvages, et un bureau qui trône au milieu. Et puis l'échelle pour attraper les ouvrages tout là haut ! Et puis des étagères plus profondes, pour les ouvrages d'histoire de l'art, avec double épaisseur d'étagère pour supporter le poids.

Pendant longtemps j'ai rêvé de la bibliothèque des romans de la comtesse de Ségur, la bibliothèque classique des belles demeures du 19e siècle, celle qui sert de cadre à certaines scènes d'Après la pluie, le beau temps... J'ai rêvé aussi de la Vallée aux loups, de Châteaubriand, je m'étais imaginée dans la petite tour au fond du parc, un lieu idéal pour lire et vivre. Mon côté misanthrope, sans doute.

Tiens, en attendant, je pourrais toujours m'en créer une, de bibliothèque, ici...

Mais si de généreux donateurs sont prêts à se manifester, je ne saurai refuser ! (Comment ça, j'abuse?)
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