Idée saugrenue du jour, qui m'est venue en écoutant ce matin l'invité de France Inter, Georges Soros, financier international, milliardaire.
Je ne pensais pas à Soros, mais à des praticiens de l'économie comme Soros. Pourtant ceux qui me connaissent savent le dégoût que provoquent chez moi les investisseurs à court terme, parasites et rapaces à la fois des entreprises.
Ou au moins à des hommes dont l'étude de l'économie est le métier. Un peu comme Raymond Barre. L'ennui c'est qu'en politique il faut savoir être un bon commercial : pas trop de connaissances mais du talent pour parler, afin de vendre un salon en cuir douze places à quelqu'un qui habite dans un studio de douze mètres carrés.
À propos de Sorros, ce qui m'amuse beaucoup (j'ai regardé un peu ce qui se dit de lui sur la toile) c'est qu'on le présente comme philanthrope. Comme Bill Gates.
Il y a de quoi mourir de rire.
Parce qu'en replaçant les choses dans leur contexte, on comprendrait pourquoi les millionnaires/milliardaires américains sont si souvent philanthropes. La lecture des publications d'Olivier Zunz peut permettre de comprendre le problème, pas si simple (notamment Le Siècle américain, utile pour comprendre les enjeux des élections présidentielles américaines au XXe siècle et en ce début de XXIe siècle), qui actuellement travaille précisément sur la question de la philanthropie des milliardaires américains. Pour résumer à l'extrême, il faut se replacer dans le contexte d'une culture américaine protestante où la richesse est à la fois le fruit de l'élection du croyant réformé, et évangile oblige, une barrière à l'entrée au royaume des cieux (cf. la formule du Christ « il est plus facile pour un chameau de passer par le chas d'une aiguille que pour un riche d'entrer au royaume des cieux » Mat. 24). Être philanthrope, ça permet aussi de payer un peu moins d'impôts. C'est toujours ça de gagné.
Remarquez, en parlant de chameau, de vrais économistes au milieux de politiques, c'est un peu comme des chameaux dans un zoo, ou pire, au milieu de buildings, ils seraient nécessairement malheureux.
Je ne pensais pas à Soros, mais à des praticiens de l'économie comme Soros. Pourtant ceux qui me connaissent savent le dégoût que provoquent chez moi les investisseurs à court terme, parasites et rapaces à la fois des entreprises.
Ou au moins à des hommes dont l'étude de l'économie est le métier. Un peu comme Raymond Barre. L'ennui c'est qu'en politique il faut savoir être un bon commercial : pas trop de connaissances mais du talent pour parler, afin de vendre un salon en cuir douze places à quelqu'un qui habite dans un studio de douze mètres carrés.
À propos de Sorros, ce qui m'amuse beaucoup (j'ai regardé un peu ce qui se dit de lui sur la toile) c'est qu'on le présente comme philanthrope. Comme Bill Gates.
Il y a de quoi mourir de rire.
Parce qu'en replaçant les choses dans leur contexte, on comprendrait pourquoi les millionnaires/milliardaires américains sont si souvent philanthropes. La lecture des publications d'Olivier Zunz peut permettre de comprendre le problème, pas si simple (notamment Le Siècle américain, utile pour comprendre les enjeux des élections présidentielles américaines au XXe siècle et en ce début de XXIe siècle), qui actuellement travaille précisément sur la question de la philanthropie des milliardaires américains. Pour résumer à l'extrême, il faut se replacer dans le contexte d'une culture américaine protestante où la richesse est à la fois le fruit de l'élection du croyant réformé, et évangile oblige, une barrière à l'entrée au royaume des cieux (cf. la formule du Christ « il est plus facile pour un chameau de passer par le chas d'une aiguille que pour un riche d'entrer au royaume des cieux » Mat. 24). Être philanthrope, ça permet aussi de payer un peu moins d'impôts. C'est toujours ça de gagné.
Remarquez, en parlant de chameau, de vrais économistes au milieux de politiques, c'est un peu comme des chameaux dans un zoo, ou pire, au milieu de buildings, ils seraient nécessairement malheureux.
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