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Une envie de livres ?

27/10/2011

Faut-il supprimer les notes?

L'heure est grave, mes amis. Hier, mon coeur balançait entre les deux Guillaume d'Inter (en vrai il y en a plus mais ce n'est pas grave), aujourd'hui, mon choix est fait. Il faut croire que c'est le concept de l'émission intitulée Service Public (France Inter 10h-11h) qui nuit au présentateur. Les dernières années Isabelle Giordano m'énervait prodigieusement en traitant les sujets à la surface, aujourd'hui c'est Guillaume Erner. Il n'y a pas à dire, je préférais ce dernier quand il proposait L'été en pente douce...

Hier, enfin le 26 octobre, Guillaume Erner recevait Pierre Merle, sociologue et Serge Hefez, psychiatre des hôpitaux, psychanalyste, thérapeute familial et conjugal, pour parler de la suppression des notes à l'école. Enfin, de la suppression de toute évaluation, parce qu'il faut être cohérent, c'est l'évaluation qui est accusée d'être traumatisante.  

C'est un peu comme si pour vendre une pièce de boucherie, on appelait comme expert un cordonnier. Et ça, visiblement, ça ne dérange pas les journalistes de cette émission. Selon P. Merle, les filles sont mieux notées que les garçons, les redoublants moins bien que les autres, et les enfants des classes populaires moins bien que les enfants de cadre. Alors plutôt que de remédier au problème, on casse le thermomètre pas beau-vilain et hop! magie, les élèves seront épanouis. Mais quand arrêtera-t-on de nous prendre pour des cons?

Bref, émission sans intérêt qui ne défendait qu'un seul point de vue. Alors voici (clic) l'article de l'Odieux connard (c'est pas moi, c'est lui qui s'appelle comme ça) sur la suppression des notes. Lui, c'est un ancien professeur d'histoire-géographie, et avoir des collègues comme lui donne un peu de fierté.


Et si la question qui vous taraude l'esprit est de savoir si je suis réac, non, je ne voue pas un culte au passé, le "c'était mieux avant" est tout aussi stupide que "le progrès c'est forcément des tas de choses meilleures". Seulement, nous n'avons pas le droit de faire des élèves des cobayes.



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