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Une envie de livres ?

16/09/2009

Et une nouvelle rentrée, une !


Aaaaaaaaaahhhh... Permettez, je m'étire, encore un petit peu...

Bon, en vrai, je suis rentrée des vacances depuis bientôt quinze jours. Mais les rentrées, c'est toujours compliqué, encore plus quand on est contractuel. Le temps de faire les papiers d'inscription à l'université pour la thèse, les papiers pour le nouveau contrat de travail, un peu de thèse par ci, quelques réunions et échanges de mail par là pour préparer les cours, s'informer des particularités de fonctionnement de la nouvelle université, secouer le cocotier des gestionnaires du personnel pour qu'ils/elles n'oublient pas de verser le salaire de septembre ou au moins une avance, et tout le reste, et hop! Quinze jours en moins !

D'ailleurs pour l'inscription à l'université, je sens que les ennuis vont se concentrer sur ma tête! Dossier spécial, demande de dérogation pour une inscription parce que, voyez-vous, je suis gentiment en train d'exploser les trois sacro-saintes années de préparation du doctorat... et date butoir d'envoi dudit dossier, elle-aussi explosée. Oups. Boulette. Si, si. Vraiment. C'était en juillet. Ah oui, quand même.
En même temps le service des thèses n'avait qu'à le dire dans son courrier de juin, au lieu de mettre la date valable pour tous, soit la mi-octobre. Non mais hé!

Pour l'instant, je profite de mes dernières semaines sans cours pour me replonger à fonds dans la thèse, en éliminant le truc pénible mais nécessaire, le dépouillement de toutes les publications relatives à l'histoire de France et touchant de près ou de loin mon sujet. J'avais un peu survolé cette tâche en Master 2 (anciennement DEA), et comme j'ai HORREUR de l'à-peu-près, je ne peux pas envisager de rendre ce travail sans avoir fait cette partie proprement.
En DEA j'avais une excuse, je travaillais et en option, je faisais un DEA.

Dépouiller une bibliographie annuelle, or donc, est une chose tout sauf exaltante.
Il faut repérer les chapitres qui vous intéressent. Puis, s'emparer d'un premier volume, une feuille blanche, un stylo, et recopier les références des ouvrages ou des articles qui vous intéressent. Peut-être. Pas sûr. Mais on ne va pas courir le risque de laisser passer l'article fa-bu-leux que tout le monde a oublié et qui va changer la face du monde, non, de votre thèse. On peut rêver. Puis au bout d'une heure et demie à tourner les pages, tourner les pages, noter une référence, et tourner les pages, tourner les pages... On passe joyeusement (?) au volume suivant. Et c'est reparti, on tourne les pages, on tourne les pages.

Hé le monsieur là, à côté, à droite, il ne pourrait pas se couper les ongles ailleurs ? (Véridique, cet après-midi, il y en a un qui se coupait les ongles. Non seulement le tic-tic était désagréable dans le silence de la bibliothèque, mais en plus, je trouve ça... hum... pas très propre. Non?)
Et son voisin, il va comprendre qu'il ne tape pas sur une machine à écrire mais un ordinateur (récent qui plus est) ? À ce rythme, il va casser sa machine, ce fou! Un doigt POC, un autre doigt PLOC... Ne pas s'énerver, ne pas s'énerver ! Aaaaahhhh... Et voilà, c'est la rentrée, et je suis déjà stressée! Han...


Je vous laisse entre de bonnes mains: l'ensemble l'Arpeggiatta, et notamment cette chanson splendite, à écouter très fort et en dansant, même si on veut!

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