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Une envie de livres ?

31/07/2010

Scratch serait le nom de ma plume... si j'en avais une



L'air de rien, la rédaction avance. Vivent les vacances (donc) ! Bon, dix pages par semaine, à ce train-là, cette thèse n'est pas terminée. Mais ce sont des pages denses. Hahum. Si, si. Une certaine satisfaction me donne du coeur à l'ouvrage. Je termine mes soirées dans l'état d'un zombie, mais on ne peut pas tout avoir. De toute façon, cette histoire va se terminer sur des nuits blanches et quelques dernières semaines proprement infernales. J'aurai beau faire pour éviter cette fin épouvantable, rien ne pourra m'éviter cela. Et l'absolu impossibilité de toucher tout ce qui se rapportera à cette thèse pendant au moins un an. Je vous passe la dépression post-thèse, on en reparlera. J'ai trouvé le moyen de la frôler après la maîtrise, pas de raison que j'y échappe pour la thèse.

En attendant, la rédaction c'est chouette, même si quelquefois, l'énervement repointe son nez:

- d'abord il fait chaud, vraiment trop chaud. Dehors, dedans, fait chaud.

- je hais les calculs. Vous pouvez être surs que, article ou page de thèse, je commence toujours par faire des tableaux et des tableaux, je me plante sur une case ou deux, je termine mes tableaux, je me rends compte qu'il y a boulette, je pars ligne après ligne à la recherche desdites boulettes, je calcule, je vérifie sur les relevés d'archives, je trouve les boulettes, je les corrige, je recalcule mes pourcentages, indices, taux de variations, écart-type devenus faux de ce fait, je chasse l'erreur dans le paragraphe explicatif déjà rédigé... et je respire. Exaspération suprême.

- je ne sais pas si vous avez remarqué, quand on cherche à faire de tête une même addition, deux fois de suite, on n'obtient jamais deux fois le même résultat. Autant compter des poules dans une basse-cour. C'est à en devenir fou.

- mais je hais encore plus les ouvrages où il n'y a pas de pages en fin de volume consacré à la bibliographie. Il faut donc courir de pages en pages à la recherche de la première référence, pas abrégée, qui vous permettra de mettre la main dessus à la bibliothèque. Le pire c'est quand on a déjà consulté l'ouvrage, voui mais pas moyen de se souvenir du nom de recueil en question (sans auteur because plein XVIIe siècle et pas d'auteur, sinon ce ne serait pas aussi drôle).
Remarquez, il suffit que même avec une bibliographie, ces maudites notes en bas de page n'indiquent que le nom de l'auteur et un "op. cit." pour que ce soit la misère. Auteur qui a évidemment publié une multitude d'ouvrages. C'est la raison pour laquelle je voue un culte aux Nouvelle Clio. Dans ces ouvrages, toutes les références sont numérotées. Et ça , ça change la vie. Finalement, j'hésite à brûler en effigie l'inventeur de l'op. cit. ou l'inventeur de la première abréviation du monde. J'hésite. Vous n'auriez pas un avis, par hasard? Cela vous est déjà forcément arrivé, n'est-ce pas (rassurez-moi...)




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