Et je n'arrive pas à prendre/trouver le temps d'un billet. En vrac, un poste à mi-temps à l'autre bout du pays pour la rentrée, ça aurait pu être mieux, ça aurait pu être pire. Les commissions de recrutement avaient un bon mois de retard, et comme d'habitude, chacun a ses propres dates, donc, je sais que j'étais classée dans plusieurs universités, mais, priée de dire oui ou non pour le demi-temps proposé, je n'avais pas le temps d'attendre des réponses pour d'autres temps pleins, en tablant sur les désistements éventuels des candidats placés devant moi.
Mon coup de grogne est surtout allé aux DRH et autres services du personnel. Je ne leur demandais pas de pleurer sur mon sort, mais simplement de garder à l'esprit qu'il y a des vies derrière les dossiers, des couples,qui vont être séparés à l'occasion, qui vont devoir faire avec 500 euros de moins par mois, pour cause de mi-temps, ou même un salaire complet en moins. De prévenir, envoyer des courriers pour dire que l'on n'est pas pris, de mettre en ligne les dates de réunion des commissions et des conseils scientifiques POUR QUE L'ON SACHE! Et que l'on ne passe pas des jours entiers au téléphone à tenter d'obtenir des informations toujours imprécises...
Sinon il m'est arrivé un truc (très) drôle: j'étais classée dans une université, ce qui me remontait le moral. Jusqu'à ce que j'apprenne qu'il n'y avait pas de poste dans ma section scientifique. Ballot, non ? Être classée pour un poste inexistant.
Bref, c'est reparti pour un an à courir les trains. *petite voix geignarde on* Je veux être titulariséééeeee ! Je veux en finir avec cette thèseu ! *petite voix geignarde off*
Pour parler d'autre chose, en ce moment, je me régale avec ça (et vous le conseille par le même biais): Sylvène Édouard, Le corps d'une reine, histoire singulière d'Élisabeth de Valois (1546-1568), aux Presses universitaires de Rennes:
Le corps de la reine est celui d'Elisabeth de Valois, fille d'Henri II et de Catherine de Médicis, qui fut princesse de France puis reine d'Espagne de 1559 jusqu'à sa mort en 1568.
A partir de sources diverses et originales, Sylvène Édouard propose une biographie du corps de la reine pour démontrer qu'il fut un et politique. En soulignant l'importance du langage des signes corporels dans les cours de France et d'Espagne à la fin de la Renaissance, le sujet se déplace d'une cour à l'autre, où les cultures du corps furent différentes, au point de devenir des frontières symboliques entre ces " nations ".
Les signes éloquents du corps majestueux de la reine et son devoir d'enfanter un héritier révèlent aussi, de son baptême à sa mort, une pratique du don, celui de ces corps princiers qui furent éduqués pour se donner pleinement à leur dignité (résumé Decitre à retrouver ici)
Faire mieux que la télévision
Il y a 2 jours
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