Enfin, celui du 18 n'a pas eu lieu. Pour le 22, je ne sais pas encore, mais c'est assez peu probable. Tout n'est pas perdu, "il faut savoir être patient" me répétait-on quand j'étais petite fille.
Résolution n°1: il faut que j'arrête l'humour pourri. Groumph.
Résolution n°2: j'arrête de lire Giraudoux. Oui mais non, ça, je ne peux pas. «Braves devant l'ennemi, lâches devant la guerre, c'est la devise des vrais généraux». Ou «La vie de deux époux qui s'aiment, c'est une perte de sang-froid perpétuel.» Comment voulez-vous vivre sans cela ?
Résolution n°3: Je ne parlerai pas de l'appel du 18 juin. Enfin juste un petit peu. Juste qu'en écoutant (le début de) la journée consacrée par France Inter à cet évènement, je me suis dit qu'il était décidément difficile de célébrer une date importante sans tomber dans la légende. Oublier que le gouvernement anglais mettait ses espoirs dans Mandel, et certainement pas dans De Gaulle. Sauf Churchill, seul contre tous. Enfin, pour faire moins tragique, seul contre son gouvernement. Le retournement de l'opinion française (très relatif retournement mais mais mais...) date d'août 1940, à la suite de la condamnation à mort par contumace dudit De Gaulle, par le gouvernement français d'alors. Envoyer quelqu'un au bûcher, même en effigie, rien de tel pour faire de ce quelqu'un un héros. Ce n'est pas pour des prunes que Machiaval a écrit son petit truc sur l'art de gouverner. Donc s'il avait fallu commémorer quelque chose, ce n'était pas nécessairement le 18 juin ni le 22. Sauf à vouloir lisser le cours de l'histoire, corriger les erreurs, en l'occurence les lenteurs de l'opinion.
Résolution n°4: J'arrête de me ronger les ongles. En fait je ne me ronge pas les ongles, mais ce n'est pas mieux. Parce que ça ne fera pas sonner le téléphone plus vite. Quid de la rentrée prochaine ? Zep ou pas Zep ? TZR or not TZR ? ATER ou pas ATER ? Bref, où vais-je poser mes valises ? Être turbo-prof ou ne pas être, telle est la question (j'avoue, j'avais envie de la faire depuis longtemps, celle-là). Tachycardie mon amie. Si j'osais, je dirais que l'avantage qu'il y a à travailler, rédiger, c'est que pendant ce temps, on ne pense pas. Hahum.
Je sais, je ne suis pas du tout premier choix. Juste du deuxième. Je ne dis pas ça pour me vanter (ça, c'est pour les mal intentionnés) mais c'est la conclusion qui s'impose après des années de candidatures, et de discussions (déprimées) avec des collègues (optimistes, eux). Et puis, franchement il n'y a pas de quoi se vanter. Attendre juillet. En principe, en juillet, je sais.
Attendre. tic tic tic... Je n'aime pas les horloges.
Résolution n°2: j'arrête de lire Giraudoux. Oui mais non, ça, je ne peux pas. «Braves devant l'ennemi, lâches devant la guerre, c'est la devise des vrais généraux». Ou «La vie de deux époux qui s'aiment, c'est une perte de sang-froid perpétuel.» Comment voulez-vous vivre sans cela ?
Résolution n°3: Je ne parlerai pas de l'appel du 18 juin. Enfin juste un petit peu. Juste qu'en écoutant (le début de) la journée consacrée par France Inter à cet évènement, je me suis dit qu'il était décidément difficile de célébrer une date importante sans tomber dans la légende. Oublier que le gouvernement anglais mettait ses espoirs dans Mandel, et certainement pas dans De Gaulle. Sauf Churchill, seul contre tous. Enfin, pour faire moins tragique, seul contre son gouvernement. Le retournement de l'opinion française (très relatif retournement mais mais mais...) date d'août 1940, à la suite de la condamnation à mort par contumace dudit De Gaulle, par le gouvernement français d'alors. Envoyer quelqu'un au bûcher, même en effigie, rien de tel pour faire de ce quelqu'un un héros. Ce n'est pas pour des prunes que Machiaval a écrit son petit truc sur l'art de gouverner. Donc s'il avait fallu commémorer quelque chose, ce n'était pas nécessairement le 18 juin ni le 22. Sauf à vouloir lisser le cours de l'histoire, corriger les erreurs, en l'occurence les lenteurs de l'opinion.
Résolution n°4: J'arrête de me ronger les ongles. En fait je ne me ronge pas les ongles, mais ce n'est pas mieux. Parce que ça ne fera pas sonner le téléphone plus vite. Quid de la rentrée prochaine ? Zep ou pas Zep ? TZR or not TZR ? ATER ou pas ATER ? Bref, où vais-je poser mes valises ? Être turbo-prof ou ne pas être, telle est la question (j'avoue, j'avais envie de la faire depuis longtemps, celle-là). Tachycardie mon amie. Si j'osais, je dirais que l'avantage qu'il y a à travailler, rédiger, c'est que pendant ce temps, on ne pense pas. Hahum.
Je sais, je ne suis pas du tout premier choix. Juste du deuxième. Je ne dis pas ça pour me vanter (ça, c'est pour les mal intentionnés) mais c'est la conclusion qui s'impose après des années de candidatures, et de discussions (déprimées) avec des collègues (optimistes, eux). Et puis, franchement il n'y a pas de quoi se vanter. Attendre juillet. En principe, en juillet, je sais.
Attendre. tic tic tic... Je n'aime pas les horloges.
ZEP: zone d'éducation privilégiée. Étiquette caricaturale, parce que depuis trente ans, il y a des tas d'autres jolis noms sortis de cerveaux fonctionnarisés.
TZR: titulaire sur zone de remplacement. Prof dans un collège ou un lycée, ou plutôt bouche-trou de remplaçant dix jours là, un mois ailleurs.
ATER: voir les billets précédents. Non mais hé, je ne vais pas tout expliquer non plus, fallait suivre. D'abord.
Turbo-prof: se dit dans le langage universitaire des enseignants non-résidents (Bouhhh, pas bien!) et donc amenés sur leur lieu d'enseignement par TGV. Ou Corail.
TZR: titulaire sur zone de remplacement. Prof dans un collège ou un lycée, ou plutôt bouche-trou de remplaçant dix jours là, un mois ailleurs.
ATER: voir les billets précédents. Non mais hé, je ne vais pas tout expliquer non plus, fallait suivre. D'abord.
Turbo-prof: se dit dans le langage universitaire des enseignants non-résidents (Bouhhh, pas bien!) et donc amenés sur leur lieu d'enseignement par TGV. Ou Corail.
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