- Une semaine qui commence bien, c'est une semaine où on peut remettre le nez dans ses fichiers de thèse. On se souvient alors de toutes les merveilles que l'on a en stock et qui n'attendent plus que la confrontation avec les connaissances actuelles et la rédaction. Mais c'est comme promener un morceau de fromage sous le nez d'une souris en lui interdisant d'y toucher. Parce que...
- la semaine continue moins bien, quand il faut se coltiner la préparation des cours (ce n'est pas que je déteste mais ne faire que cela... gggrr) et bien pire encore, enchaîner la lecture d'articles et de livres abscons. J'ai des envies folles de vouer aux gémonies ces intellectuels qui croient faire savant en écrivant des pages et des pages totalement incompréhensibles. Remarquez, de cette manière, personne n'y comprend rien, personne ne peut contester le propos et cela vire à l'histoire de l'empereur nu. Dire que l'empereur est nu c'est reconnaître que l'on ne voit pas ses vêtements. Reconnaître que l'on y comprend rien, c'est prendre le risque de passer pour stupide. Tant pis. Vu que la seule alternative, c'est se lancer soi-même dans un autre discours tout autant jargonnant. Non merci.
- sinon, j'ai un problème. Je viens de découvrir l'existence de plusieurs centaines de mètres linéaires d'archives qui me font pâlir d'envie. Mais pas touche tant que la thèse en cours n'est pas terminée. C'est à en crever de dépit.
- je me console en me disant que si les grèves ne l'interdisent pas tout déplacement, je vais bientôt goûter un menu Renaissance et j'ai les papilles qui s'impatientent... Et toc! C'est la revanche de la thèse sur les cours. Et le premier qui dit que l'on mangeait des viandes avec plein d'épices au Moyen Âge et à la Renaissance parce que les viandes étaient avariées et qu'il fallait cacher ce goût infect, je me fâche tout rouge et lui donne 500 pages à lire.
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