C'est une semaine de vacances de cours, une respiration dans une année assez rude, où j'en viens à oublier que je fais une thèse. Elle tombe bien, je commençais à m'ennuyer sévèrement de la préparation des cours, de ce rythme de vie calqué sur la vie de Sisyphe, préparer des cours (ai-je assez de pages pour cette semaine?), les donner, en préparer de nouveaux, les donner...
J'ai tellement bien oublié l'idée de faire une thèse que j'ai commencé par retourner l'appartement à la recherche de ma carte des Archives nationales. Pour la retrouver dix minutes avant la fin des commandes du jour, quand il me faut dix minutes (oui je sais, veinarde) pour y aller. Pas drôle.
J'ai retrouvé le ronronnement des lecteurs de microfilm et même si les stores sont baissés au dernier étage où se trouve la salle des microfilms, même si la lumière est triste, à vous donner une humeur de neurasthénique, je me suis surprise à sourire béatement. À considérer avec gourmandise mes cinq bobines qui attendent dans leur carton. Et pourtant, un lecteur de microfilm, ça n'est guère séduisant en soi (la photo ci-contre l'atteste).
À trouver tout charmant, le parfum de la lectrice à quelques places de la mienne, mon vieil ordinateur, qui me sort pourtant par les yeux depuis des mois, la grâce des gestes d'une jeune lectrice devant moi. Même les petits vieux messieurs qui fréquentent assidûment les archives nationales (c'est dire. Parce que, pour une majorité parfaitement normale, il y en a toujours un ou deux spécimens... comment dire? Hum... originaux. Mais vraiment). J'ai même retrouvé avec plaisir mon repas-thermos du midi.
À trouver tout charmant, le parfum de la lectrice à quelques places de la mienne, mon vieil ordinateur, qui me sort pourtant par les yeux depuis des mois, la grâce des gestes d'une jeune lectrice devant moi. Même les petits vieux messieurs qui fréquentent assidûment les archives nationales (c'est dire. Parce que, pour une majorité parfaitement normale, il y en a toujours un ou deux spécimens... comment dire? Hum... originaux. Mais vraiment). J'ai même retrouvé avec plaisir mon repas-thermos du midi.
Dommage que cela ne dure qu'une semaine. D'autant que je n'ai même pas une semaine de cours d'avance. Aïe. Le retour à la réalité va être rude. M'en moque pour l'instant. Parce que j'ai un bout de plan à retoucher et des tas de choses à écrire encore ce soir...
tiens, à la relecture, il y a un piège dans ce billet... Une cacahuète à celui qui le trouvera...
édit: je garde ma cacahuète, vu que les propositions n'étaient pas les bonnes. Le piège c'est que je parlais de lecteur de microfilms et j'affiche l'image d'un lecteur de microfiches. Ahum.
édit: je garde ma cacahuète, vu que les propositions n'étaient pas les bonnes. Le piège c'est que je parlais de lecteur de microfilms et j'affiche l'image d'un lecteur de microfiches. Ahum.
2 commentaires:
[et bien] bonne vacance [de cours] .
Le piège, c'est que les vieux ne montent JAMAIS en salle microfilm.
En tout cas, pas celui de place 172.
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