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Une envie de livres ?

03/08/2011

Un soupçon de culpabilité...

Toc, toc, toc... Il y a quelqu'un?


J'ai été un peu absente, je crois. Hahum. Non je n'étais pas dans un monastère perdu dans les montagnes, ni dans une vieille maison de vacances sans connexion internet. Non. J'étais, je suis seulement plongée dans mes pages de rédaction, anxieuse à l'idée du temps qui passe... Quoi?! Déjà août ?! Nooooon, pas çaaa! Et si. Tristesse. Chaque minute, chaque seconde, j'entends le tic-tac de la montre. Même pas le temps d'un tweet, d'un brouillon ici, rien de rien, vous dis-je.


Il va quand même falloir penser à préparer quelques cours. Il faudrait. Mais pas maintenant. Dans quinze jours. Ou trois semaines. Un mois? Je prends des risques. Tant pis.


J'ai un retard affreux dans cette fichue rédaction. Mais j'avance, si, si, j'avance. J'ai éprouvé en revanche cet art de la procrastination dont parlait il y a quelques années  par Machiavel, pas celui du prince, mais celle de Passe ta thèse d'abord (où l'on apprend que Machiavel est une femme). Moi qui disait "Procrastiner, moi? JA-MAIS!"

J'avais un chapitre à faire que j'ai regardé pendant des mois avec l'oeil torve d'une poule devant un couteau. Des mois, parce que c'était pendant les longs mois de cours de l'année passée. Parfois, un chapitre, c'est capable de vous fiche de sales trouilles. Le pire, c'est le chapitre qui fait pschiiit. On raconte ce qu'il y a dans les archives épicétou. Le cauchemar. De l'histoire à la grand papa. Et puis, un paragraphe après l'autre, un tableau après l'autre (ah ces tableaux, un parcours du combattant thésard) fait, refait, re-refait... ça a fini par vouloir ressembler à quelque chose.

Mais avec tout ça j'ai un mois de retard sur mon planning. Enfin le dernier en date. Faut pas de plaindre, j'ai presque retrouvé le moral en constatant hier que mon surplace du moment m'a quand même fait pondre quinze pages (oui, poule, couteau, pondre des pages, toussa... le thésard est expert en joies simples et en blagues à deux balles). Or, quand j'ai le moral, je déculpabilise. Et j'écris ici.

J'ai donc dépassé largement le cap des deux cents ! Pages, évidemment, vous croyez peut-être que je sais compter autre chose en ce moment? La vie (du thésard) est belle... (parfois).
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